La séparation à la source des urines est un paradigme prometteur pour la transition énergétique et
écologique ainsi que le développement d’un métabolisme urbain durable. Aujourd’hui, le recyclage
des nutriments des eaux usées est faible, seulement 4 % de l’azote et 41 % du phosphore présents
dans les eaux usées de la région parisienne sont actuellement recyclés alors que la consommation en
engrais azotés francilienne pourrait être couverte par les excrétions de l’agglomération parisienne.
Cette valorisation est notamment possible via les urines, qui comportent la majeure partie de ces
nutriments (75 % de la charge en azote des eaux usées domestiques) et qui de plus, sont peu
chargées en polluants.
Passer d’une pollution gaspillante à une solution durable concernant l’eau et le sol …