LE TAUX DE CO2 MONDIAL EST TRÈS BAS

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PAR RAPPORT À L’HISTOIRE DE LA PLANÈTE…

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https://twitter.com/Vidoc_Ronaco/status/1879169347811434799

L’auteur affirme que le CO2, souvent qualifié de « gaz de la vie, » est crucial pour la photosynthèse et la vie végétale. Il soutient que le niveau actuel de CO2 dans l’atmosphère est historiquement bas et bénéfique pour les écosystèmes. Selon lui, les activités humaines n’ont qu’un impact mineur sur les émissions globales de CO2, car la majorité est générée naturellement par les océans et autres sources naturelles. Il critique les discours alarmistes sur le climat, soulignant que le Soleil, l’orbite terrestre et d’autres phénomènes naturels jouent des rôles majeurs dans le climat. Enfin, il alerte sur les risques d’une trop forte réduction de CO2, qui pourrait nuire à la biodiversité et à l’agriculture.

  1. Le CO2 est essentiel à la vie végétale : Oui, le dioxyde de carbone est crucial pour la photosynthèse. Cependant, les niveaux de CO2 dans l’atmosphère ne sont pas seulement une question de croissance des plantes. Ils influencent aussi l’effet de serre, qui joue un rôle clé dans le réchauffement climatique.
  2. Impact des activités humaines : Les scientifiques s’accordent à dire que les activités humaines, notamment la combustion de combustibles fossiles, ont considérablement augmenté les niveaux de CO2 atmosphérique depuis la révolution industrielle. Cette augmentation a perturbé l’équilibre naturel et contribué au réchauffement climatique actuel.
  3. Rôle des phénomènes naturels : Il est vrai que des facteurs naturels comme l’activité solaire et les cycles orbitaux influencent le climat à long terme. Toutefois, ces phénomènes ne suffisent pas à expliquer le réchauffement rapide observé depuis le 20e siècle. Ce réchauffement coïncide étroitement avec l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dues aux activités humaines.
  4. Les seuils de CO2 dans l’atmosphère : Bien que les niveaux actuels de CO2 (environ 420 ppm) soient inférieurs à ceux d’autres époques géologiques, les conditions planétaires étaient alors très différentes. L’augmentation rapide actuelle dépasse la capacité naturelle des écosystèmes à s’adapter.
  5. Alarmisme et scepticisme : Il est sain de poser des questions et de demander des preuves scientifiques. Cependant, nier systématiquement l’impact des émissions humaines sur le climat, malgré des décennies de recherche approfondie, peut nuire à la recherche de solutions équilibrées.

En résumé, le CO2 est vital pour la vie, mais son rôle en tant que gaz à effet de serre doit être pris en compte avec sérieux. Les preuves scientifiques soutiennent que la réduction des émissions humaines est nécessaire pour limiter les impacts négatifs du réchauffement climatique. La discussion doit rester basée sur des données scientifiques rigoureuses et vérifiables.

Mais, la perte massive de végétation terrestre a un impact significatif sur le climat et le cycle global du carbone.

1. Rôle des forêts dans l’absorption du CO2

Les forêts, en particulier les forêts tropicales comme l’Amazonie, agissent comme des puits de carbone. Elles absorbent une quantité importante de CO2 atmosphérique par photosynthèse et le stockent sous forme de biomasse (arbres, plantes, sol).

  • Lorsque ces forêts sont détruites (par déforestation, incendies, agriculture, urbanisation), leur capacité à séquestrer le carbone est perdue.
  • Pire, lorsque la végétation brûle ou se décompose, elle relâche le CO2 qu’elle avait stocké, augmentant ainsi les niveaux de CO2 atmosphérique.

2. Perturbation du cycle de l’eau

La végétation joue un rôle clé dans le cycle hydrologique. Les plantes libèrent de la vapeur d’eau dans l’atmosphère via la transpiration, ce qui influence les précipitations et le climat local.

  • La perte de végétation peut mener à des changements climatiques locaux, comme une diminution des pluies, des sécheresses, et même une désertification dans certaines régions.

3. Effet sur la biodiversité

La destruction de la végétation impacte les écosystèmes et la biodiversité, ce qui a des effets en cascade sur le climat. Par exemple :

  • La disparition de la végétation réduit les habitats pour les pollinisateurs et autres espèces clés.
  • Les sols dégradés libèrent du carbone, aggravant le réchauffement climatique.

4. Rôle des sols et de la végétation dans le stockage du carbone

Les sols sont également de grands réservoirs de carbone. Lorsque les forêts sont détruites ou remplacées par des cultures intensives :

  • Le carbone stocké dans le sol est relâché sous forme de CO2 ou de méthane.
  • Les monocultures, souvent utilisées après la déforestation, sont bien moins efficaces pour le stockage du carbone que les forêts naturelles.

5. Lien avec le réchauffement climatique

La déforestation ne contribue pas seulement à augmenter le CO2 dans l’atmosphère :

  • Elle modifie l’albédo terrestre (réflectivité de la surface). Les zones déboisées, plus claires, réfléchissent davantage la lumière solaire, ce qui perturbe les équilibres locaux et globaux.
  • Elle élimine une partie de la régulation climatique naturelle, comme l’atténuation des vagues de chaleur.

Que peut-on faire ?

Pour limiter ces effets, il est crucial de :

  • Protéger les forêts existantes, notamment les forêts tropicales qui jouent un rôle disproportionné dans la séquestration du carbone.
  • Restaurer les écosystèmes dégradés par le biais de la reforestation et de la régénération naturelle.
  • Promouvoir une agriculture durable et réduire les pratiques qui favorisent la déforestation (comme l’élevage intensif ou les monocultures de soja et d’huile de palme).

La perte de végétation terrestre est un facteur clé du changement climatique, car elle perturbe le cycle du carbone, le cycle de l’eau et la biodiversité. Restaurer et protéger la végétation est une action incontournable pour atténuer les impacts du réchauffement climatique.

Les SCV (Systèmes de Culture sur Couverture Végétale) développés par Lucien Séguy représentent une approche innovante et durable pour améliorer les performances agricoles mondiales, mais aussi un rôle très important pour atténuer le dérèglement climatique.


1. Qu’est-ce que les SCV ?

Les SCV consistent à pratiquer une agriculture sans labour tout en maintenant en permanence une couverture végétale vivante ou morte sur les sols. Cette technique repose sur trois piliers :

  • Non-labour : préserver la structure du sol et ses micro-organismes.
  • Couverture permanente du sol : réduire l’érosion, améliorer la rétention d’eau et favoriser la biodiversité.
  • Diversification des cultures (associations et rotations) : limiter les maladies, les ravageurs et améliorer la fertilité du sol.

2. Les avantages des SCV pour l’agriculture mondiale

2.1. Amélioration de la fertilité des sols

  • Les SCV favorisent la vie biologique des sols, en particulier les organismes décomposeurs (vers de terre, champignons, bactéries).
  • La couverture végétale enrichit le sol en matière organique, améliorant sa structure et sa fertilité.

2.2. Résilience face aux changements climatiques

  • Les SCV améliorent la capacité de rétention d’eau des sols, permettant aux cultures de mieux résister aux périodes de sécheresse.
  • En réduisant l’érosion, ils protègent les sols contre les pluies violentes et limitent la perte de nutriments essentiels.

2.3. Réduction de l’usage d’intrants chimiques

  • Une couverture végétale riche permet de limiter les besoins en engrais et en pesticides en renforçant les cycles naturels des nutriments et les interactions biologiques.
  • La rotation et l’association des cultures réduisent la pression des ravageurs et des maladies.

2.4. Séquestration du carbone

  • Les SCV augmentent le stockage de carbone dans les sols grâce à l’apport continu de matière organique. C’est une solution importante pour lutter contre le changement climatique.

2.5. Réduction des coûts pour les agriculteurs

  • Moins de labour = économies de carburant et de mécanisation.
  • Moins d’intrants chimiques = réduction des dépenses liées aux engrais et aux pesticides.

3. Pourquoi encourager les SCV à l’échelle mondiale ?

3.1. Répondre à la demande alimentaire croissante

Avec une population mondiale en augmentation, il est crucial de produire plus tout en préservant les ressources naturelles. Les SCV permettent de maintenir, voire d’augmenter, les rendements sur le long terme tout en protégeant les sols pour les générations futures.

3.2. Résoudre les problèmes d’érosion et de dégradation des sols

La FAO estime qu’environ 33 % des sols mondiaux sont déjà dégradés. Les SCV offrent une solution directe pour inverser cette tendance.

3.3. Une alternative à l’agriculture intensive destructrice

L’agriculture conventionnelle repose souvent sur le labour intensif, l’utilisation massive d’engrais chimiques et de monocultures, qui épuisent les sols et aggravent les problèmes environnementaux. Les SCV proposent un modèle opposé, basé sur la régénération des écosystèmes agricoles.


4. Les défis à surmonter

  • Formation des agriculteurs : Les SCV nécessitent un changement de paradigme important. Les agriculteurs doivent être formés à ces nouvelles pratiques.
  • Investissements initiaux : Même si les SCV réduisent les coûts à long terme, l’adoption de nouvelles machines (comme les semoirs spécialisés) et la gestion des cultures de couverture peuvent représenter un obstacle financier pour les petits producteurs.
  • Adaptation locale : Les SCV doivent être adaptés à chaque contexte climatique, pédologique et socio-économique.

5. Conclusion

Encourager les SCV de Lucien Séguy est une solution prometteuse pour améliorer la durabilité et la performance de l’agriculture mondiale. Ces pratiques peuvent :

  • Restaurer les sols,
  • Réduire l’empreinte écologique de l’agriculture,
  • Sécuriser la production alimentaire à long terme.
  • Promouvoir une couverture végétale verte et vivante en permanence, enrichie par la biodiversité, afin de rétablir un équilibre essentiel à la stabilité climatique mondiale.

Toutefois, leur adoption nécessite un accompagnement des agriculteurs, des politiques incitatives et des investissements en recherche et développement pour les adapter aux différents environnements agricoles mondiaux.

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