Qui est Francis Hallé ?

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Qu’est ce qu’une forêt ?
Par Francis Hallé
Association Francis Hallé pour la forêt primaire


Merci de nous émerveiller…

FAIRE RENAÎTRE UNE FORÊT PRIMAIRE EN EUROPE DE L’OUEST
« À l’initiative du botaniste Francis Hallé, reconnu mondialement pour ses travaux sur les forêts primaires, notre association agit pour permettre la renaissance d’une forêt primaire en Europe de l’Ouest. Concrètement, il s’agit de permettre la protection d’un vaste espace de dimension européenne et de grande superficie – environ 70 000 hectares – dans lequel une forêt existante évoluera de façon autonome, renouvelant et développant sa faune et sa flore sans intervention humaine prédatrice, et cela sur une période de plusieurs siècles »

« Nous postulons qu’une coévolution progressivement construite entre une très grande forêt préservée et un territoire habité est non seulement possible, mais nécessaire : les nombreux bienfaits apportés par une forêt déployant librement ses dynamiques propres, sur le temps très long et jusqu’à redevenir primaire, rayonneront sur tout le territoire, améliorant la santé, le bien-être et les activités d’une région écoforestière pionnière en Europe »

« Notre proposition est celle d’un véritable programme de recherche-action, participatif, expérimental, de grande échelle, sur les réponses que les forêts peuvent apporter aux urgences climatiques et de biodiversité posées par la crise écologique »

« Cette proposition innovante et vertueuse de relation entre société humaine et forêt en libre évolution à l’échelle d’une grande région européenne, constitue un projet de territoire unique au monde : penser et construire collectivement la protection forte d’une forêt vieillissante à grande échelle -spatiale et temporelle- en gardant le développement socio-économique, les pratiques sociales au cœur de la réflexion, c’est se donner les moyens de trouver vraiment des solutions pratiques, viables et désirables aux grands défis écologiques de notre époque »

« L’arbre, avec son milieu floristique et faunistique, nous est vital. C’est de lui, des sommets de la canopée équatoriale africaine, que nous sommes venus. Le milieu qu’il anime, plantes, animaux, êtres vivants de toutes natures, la forêt dans toute sa liberté d’expression, est une condition d’existence de notre humanité. Il produit l’oxygène que nous respirons »

« IL EST URGENT DE LAISSER DE VASTES ESPACES NATURELS EN LIBRE ÉVOLUTION »

Association Francis Hallé pour la forêt primaire
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Imaginer la rencontre de Lucien Séguy et Francis Hallé : une symphonie pour la forêt

Si Lucien Séguy et Francis Hallé s’étaient rencontrés, ce moment aurait sans doute été une réunion de deux âmes profondément liées par une admiration et un respect sans bornes pour la forêt. Chacun, à sa manière, voyait en elle bien plus qu’un simple écosystème : un modèle fondamental, une leçon vivante, une source de sagesse universelle.

Pour Lucien Séguy, agronome visionnaire, la forêt était l’architecte originelle, le prototype parfait des agroécosystèmes durables. En s’inspirant de sa complexité et de son harmonie, il a rêvé et conçu des systèmes agricoles qui imitent la résilience et la productivité des forêts naturelles. Mais son œuvre reste une « symphonie inachevée », car sa quête s’est interrompue trop tôt, laissant derrière lui des idées puissantes, comme des notes suspendues, prêtes à être poursuivies.

Pour Francis Hallé, botaniste-poète, la forêt est bien plus qu’un sujet d’étude : elle est une source inépuisable de fascination et d’enseignement. Dans ses dessins minutieux et ses écrits empreints de poésie, il révèle les mystères des arbres, ces « êtres » vivants, témoins silencieux de notre histoire et gardiens d’un équilibre fragile. Sa vie entière est dédiée à célébrer et protéger ces cathédrales de verdure, qu’il considère comme le berceau de l’humanité.

Leur rencontre aurait donné lieu à un dialogue vibrant. Ensemble, ils auraient partagé leur conviction que la forêt n’est pas seulement une ressource à exploiter, mais un modèle à imiter et un sanctuaire à préserver. Lucien aurait parlé des agroforêts, ces mosaïques où l’agriculture et la biodiversité cohabitent, et Francis aurait enrichi cette vision en évoquant les mécanismes complexes des canopées, où chaque branche et chaque feuille participe à un ballet d’interactions essentielles.

Mais plus encore, cette rencontre aurait été marquée par une profonde humilité devant la sagesse des arbres. Ils auraient réfléchi sur la manière dont l’humanité peut réapprendre à vivre en harmonie avec les cycles naturels, à s’inscrire dans cette immense symphonie orchestrée par la forêt depuis des millions d’années.

Peut-être auraient-ils rêvé ensemble d’un projet grandiose : une renaissance des forêts primaires, non seulement comme un remède aux dérèglements climatiques, mais comme un retour aux racines, à ce système de base qui a nourri, inspiré et façonné l’humanité. Un projet où science, poésie, et pratiques agricoles se rejoignent pour célébrer la forêt comme notre véritable maison.

Dans ce croisement de leurs visions, une certitude aurait émergé : protéger la forêt, c’est préserver l’avenir.

DN

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