Stopper son gaspillage et favoriser son développement …..C’est la photosynthèse , notre ami de toujours !!!

Il y a deux ans, avant le début des travaux, c’était un vrai désert, rien n’avait poussé ici depuis 40 ans. Quand le Programme alimentaire mondial de l’ONU a dit aux villageois qu’ils allaient redonner vie à cette terre dans le cadre du Grand Mur vert, tout le monde pensait que c’était impossible. Et pourtant, nous voilà en Afrique, dans le désert, au nord de Sagal, et la vie est de retour. Les enjeux n’ont jamais été aussi importants : quand le sol s’érode et que la terre devient un désert, les gens partent pour les villes, et des endroits comme celui-ci s’effondrent. Mais grâce à ce travail…

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« Des villageois et du programme alimentaire mondial en utilisant des techniques et des systèmes dont je vais vous parler dans cette vidéo. Les temps ont changé, et la richesse naturelle revient, ce qui aide les gens ici à améliorer leurs conditions de vie. Bienvenue au Sénégal ! Je suis ici pendant la saison des pluies pour voir le travail du grand mur vert d’Afrique. [Musique] Ma femme et moi, on a commencé à Dakar, une ville d’environ 4 millions d’habitants. C’est la plus grande ville du Sénégal et le point le plus à l’ouest de tout le continent africain. J’ai rencontré le programme alimentaire mondial. »

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« On était à Dar pour discuter de notre voyage, alors on a pris la route avec le Programme alimentaire mondial. C’était environ sept heures de route à travers le Sahel. L’écosystème a vraiment beaucoup changé dans la partie sud : les arbres étaient plus grands, éparpillés parmi les champs de mil. En allant vers le nord, les arbres devenaient de plus en plus petits. C’est la fin de la saison des pluies, et cette terre est aussi verte que possible en ce moment, c’est la meilleure période de l’année. Je n’ai jamais vu autant d’animaux en pâturage. Tout le Sahel ressemble à un grand pâturage à ciel ouvert. On a continué jusqu’à l’endroit où ça commence à devenir le Sahara. »

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« Désert qui est la rivière Sagal, on est ici à la rivière Sagal, qui fait la frontière entre Sagal et de l’autre côté, Morania. Quand on regarde depuis l’espace, on peut vraiment voir les dunes de sable latérales de Morania là où elles rencontrent la rivière Sagal. Cette rivière, c’est vraiment la limite entre le Sahara et le Sahel à plusieurs endroits. Donc, la rivière Sagal ici ne sert pas seulement de frontière entre Sagal et Morania, ni seulement de séparation entre le Sahel et le Sahara, mais si cette zone riveraine est végétalisée, ça pourrait représenter le premier… » Feel free to let me know if you need any adjustments!

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« Le Grand Mur Vert de l’Afrique est une vision audacieuse : c’est un projet pour planter une barrière d’arbres qui s’étendra sur toute la largeur du continent, de Sénégal à Djibouti. L’objectif de ce Grand Mur Vert, c’est d’arrêter l’expansion vers le sud du désert du Sahara, qui a déjà progressé d’environ 10 % ces 100 dernières années. Donc, on a le Sahara, ensuite le Sahel, puis la savane, et enfin la forêt tropicale. L’idée, c’est vraiment de créer une barrière d’arbres pour freiner cette avancée. »

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« J’suis ici sur le terrain, à la Grande Muraille Verte, pour montrer comment on peut restaurer des paysages dégradés. On peut garder le Sahara à distance, créer de l’abondance et permettre aux gens de vivre ici et de s’épanouir. On est sur un site de projet du PAM, dans une zone très dégradée. Au début, quand on a présenté le processus et l’idée, la communauté n’y croyait pas. Ils disaient : ‘Non, c’est pas vrai, c’est pas faisable, on peut pas récupérer cette terre.’ Ça fait plus de 40 ans qu’on est ici et rien ne pousse de ce côté. »

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Le processus a commencé avec une planification participative basée sur la communauté. À la fin de ce processus, on a convenu que l’une des actions majeures dans le projet de réclamation ou de récupération des terres était la création d’une sorte d’école. Ils viennent apprendre comment améliorer les choses, et les gens croient en ce projet, ils sont convaincus et engagés. Vous pouvez voir qu’au PAM, nous avons planté et réhabilité environ 300 000 hectares de terres ces dernières années, et ce que vous voyez ici, ce sont 30 hectares de ces 300 000. C’est une contribution au Grand Mur Vert, car le Grand Mur…

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Le mur, c’est un peu comme un patchwork, une mosaïque de forêts qui, ensemble, forment ce mur pour protéger le Sahel de l’envahissement du désert du Sahara. On travaille sur des terres dégradées et on essaie de les ramener à la vie, et ça passe par plusieurs étapes. Quand on commence avec un sol comme celui qu’on voit ici, qui est craquelé et brûlé par le soleil, il ne peut pas soutenir la moindre forme de vie. C’est littéralement aussi dur que du ciment, il n’y a aucune chance que des graines ou des plantes puissent s’enraciner ici. On le remet sur pied !

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« On ramène ça à la production pour que ça puisse nourrir les gens et les communautés, et que celles-ci puissent recommencer à prospérer. Mais attendez, il faut qu’on crée des structures de récupération d’eau pour garder l’eau sur place. Si on regarde le sol tel qu’il est maintenant, l’eau ne peut pas y rester, elle s’évacue et s’en va. Donc ces demi-lunes, c’est la première étape dans ce processus de réhabilitation et d’amélioration du sol. Ici, on a 7 500 demi-lunes, chacune ayant un diamètre de 4 mètres, et ça nécessite une personne pour… »

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« On creuse un demi-lune par jour. Cet endroit a été travaillé par une équipe de 150 personnes. Alors, comment ça marche ces demi-lunes ? En gros, quand il pleut, l’eau arrive ici et on a placé les demi-lunes sur des lignes de contour. Ça veut dire que quand la pluie tombe, l’eau s’écoule vers cette zone qui est un peu plus basse, ce qui permet de retenir l’eau. On crée aussi une levée un peu plus haute pour s’assurer que l’eau ne déborde pas. Du coup, l’eau reste ici et nourrit ces plantes. On utilise surtout des espèces locales comme le sorgho. »

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« Le millet a été domestiqué ici il y a des milliers d’années, il vient en fait du Sahel et produit une quantité impressionnante de biomasse. C’est donc parfait pour réhabiliter les terres tout en nourrissant les gens en même temps. Ce n’est pas nouveau, on n’a pas inventé une nouvelle technologie ici. La technologie du demi-lune est en réalité une technique endogène au Sahel, qui a été oubliée avec le temps. On l’a remise au goût du jour. Et le sérum que vous voyez derrière nous a poussé uniquement avec la pluie. »

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« En gros, environ 10 à 15 % de l’eau qui sera captée ici va s’infiltrer dans le sol et recharger les nappes phréatiques. Comme ça, on arrive à un équilibre au niveau de l’eau. On ne puise pas dans les ressources en eau, mais on s’assure qu’il y a suffisamment d’eau dans le sol pour les générations futures. Ensuite, on a un autre système qui consiste principalement à planter des rangées. On a des parterres de culture où on peut planter des tomates, du gombo, et ainsi de suite. Ici, on a des tranchées où on a planté du moringa, des pois de pigeon, et aussi d’autres choses. »

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« On a de l’okra qui a poussé à l’état sauvage ici, et l’idée, c’est qu’on a des tranchées de biomasse qui vont nous fournir de la biomasse au fur et à mesure que le système se développe. Entre ces tranchées, on a des fosses de plantation où on a planté des arbres fruitiers, comme des goyaviers et des agrumes. C’est juste un tout premier pas dans ce projet pilote. On va aussi utiliser d’autres espèces natives qu’on va planter dans les fosses pour aider à régénérer le sol et le protéger, pendant que le système commence à croître et à produire de la nourriture et de la vie pour les gens. »

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« Dans son état mature, ce système ressemblera à une forêt, d’accord ? Il y aura des rangées qui produiront de la biomasse et des fruits, et entre ces rangées, on cultivera des légumes. C’est exactement comme fonctionne la nature. On a découvert l’agriculture Copic, qui est un type d’agriculture de conservation développé au Brésil, basé sur les connaissances traditionnelles des peuples autochtones à travers le monde. Beaucoup de populations autochtones ont des méthodes agricoles traditionnelles similaires, qui diffèrent de… »

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« L’agriculture conventionnelle et ce qui imite la dynamique des forêts. La prochaine étape, c’est qu’on va planter des arbres ici. Si on regarde l’immensité de cette zone, on peut mettre des milliers d’arbres dans ces structures. Parfois, quand tu viens dans les villages, tu ne vois personne, juste quelques animaux. Tu te dis : « Ok, je pense que les gens sont là. » En général, chaque année après la saison des pluies, la plupart des jeunes migrent vers Dakar et d’autres grandes villes de Sagal. C’est ce qu’on appelle la migration interne ou locale. Certains quittent Sagal pour aller ailleurs. »

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« En Espagne, ce qu’ils vont faire, c’est l’agriculture qu’ils laissent derrière. Ils vont récolter des pommes là-bas, alors qu’ici, ils faisaient la même chose avant. Ils pensaient à comment migrer, mais maintenant ils ne pensent plus à ça. Avec ce B Hall qu’on a mis en place, on va travailler 12 mois sur la production de légumes. Maintenant, ces jeunes qui sont super importants pour la sécurité et le développement du village n’ont plus besoin de partir. Ce ne sont que les vieux qui restent au village, et ils vont contribuer à la dynamique locale. »

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« Maintenant, la communauté est réunie, ils ont une vraie cohésion sociale. Ce projet était vraiment super intéressant parce que le Programme alimentaire mondial voulait montrer comment on pouvait transformer les zones les plus dévastées en endroits résilients qui produisent de la nourriture. Ils ont choisi de placer leur projet sur un paysage très dégradé, complètement ravagé, où il ne restait que de la terre compacte. C’est en fait la ligne de front du Grand Mur vert de l’Afrique, le fleuve Sagal, du moins pour cette région. C’est là que tu vas vraiment voir les choses. »

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« La ligne de séparation entre le Sahara et le Sahel, donc le travail du PAM (Programme Alimentaire Mondial) s’attaque directement à ce problème sur le terrain avec le Grand Mur Vert de l’Afrique. »ToutSource : Andrew MillisonTerreauRegardées

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